Ça fait déjà une semaine qu’on est partis pour notre trip à l’étranger. On a été à Paris. Maintenant on est à Barcelone. On m’a demandé mes impressions du moment par rapport à tout ça. Ouff! Par quoi commencer? Voici ma version. Celle de mon acolyte sera publiée dans quelques jours dans un autre article. On n’a pas lu la version de l’autre, ce sera peut-être redondant. On voulait garder l’authenticité! Ahh et by the way, si tu veux voir les photos de notre aventure, tu peux aimer la page Facebook de Leader du bonheur et son acolyte à l’aventure.

 

La coupure

Comme je m’y attendais, le départ m’a rendu émotive. Quitter son monde pour six mois, c’est difficile pour moi. Je dirais que c’est ce qui a été le plus difficile, car je suis une ennuyeuse. Une fois le choc passé et quand on se rend compte qu’on peut se parler souvent, ça va! Je m’attendais à être nerveuse ou à avoir une excitation particulière, mais ça été plutôt le calme plat. J’étais assise à l’aéroport comme si j’étais assisse chez moi dans mon salon. C’était assez fou. Même une fois à Paris c’était comme si c’était normal! Peut-être parce que je me sentais prête à vivre ça! Ou bien simplement parce que j’étais juste trop crevée pour ressentir quoi que ce soit. Il faut dire que nous avons eu une semaine (ou deux) de fou avant de partir. C’est ça partir un peu sur le fly. Mais ça vaut le coup!

 

Le confort

Je suis le genre de fille assez douillette. J’aime avoir un certain confort. Je dois bien dormir sinon je suis grincheuse. Je dois retrouver mes choses facilement sinon je perds patience. T’imagines donc que je ne suis pas la fille typique en packsac et en auberge de jeunesse. Par contre, je me rends compte avec ce voyage que je suis vraiment moins pire qu’avant. Ça doit être le camping qui m’a aidé! Je ne suis pas encore rendue au point de voyager en posant ma tente n’importe où dans le désert, mais ça s’améliore. J’ai développé un « je m’en foutisse » pas pire. Les cheveux croches? Bah! Le jugement des autres? Bah! Il y a encore du progrès à faire, mais ça s’améliore! Tout ça pour dire que je m’habitue assez bien à nos milieux de vie. On était dans un Airbnb à Paris avec une gentille dame et à Barcelone nous en sommes à notre deuxième auberge de jeunesse. Le seul moment où j’ai été grincheuse a été à notre arrivée à Barcelone après ma nuit (inexistante) en autobus.

 

Les repères

En voyage, ce qui peut être parfois difficile est le fait qu’on ne connait pas les lieux. On a plus cette place où on aime le café ou l’endroit où acheter son pain. On ne sait pas non plus comment bien se déplacer en métro ou à pied. On perd nos repères. Ça peut être angoissant à première vue, mais ça amène une débrouillardise. De plus, on développe assez rapidement le lâcher-prise. Pas le choix! C’est aussi le plaisir de découvrir tout pleins d’endroits intéressants et inconnus.

 

La langue

Oufff! Je dirais que c’est ma plus grande difficulté. Alors qu’avant j’étais gênée de parler anglais, maintenant je saisis toutes les occasions pour le faire! Comme si le fait que ce n’était pas la première langue des Espagnols m’amenait à relativiser mon besoin de bien parler anglais. Par contre, ici l’espagnol est vraiment vraiment partout. Je me rends compte que je dois apprendre assez rapidement si je veux apprécier mon séjour comme il se doit. Je suis surprise de voir qu’il y a des Espagnols qui ne parlent pas anglais (ou ne veulent pas). Bref, je me sens avec l’espagnol exactement comme je me sentais avec l’anglais avant… Dans les auberges de jeunesse, on peut parler anglais heureusement. Je vais me mettre à l’Espagnol assez vite, je crois! Pour Paris, j’ai été surprise de voir que les gens ne nous comprenaient pas toujours! Haha! Il fallait parler lentement et les regarder dans les yeux. Mais, c’était vraiment une moins grande barrière qu’en Espagne. On le remarquait peu!

 

Les gens

Ça, c’est une très grande surprise pour moi. On m’avait répété que les Parisiens étaient « chiants ». Pourtant, je les ai trouvés plutôt sympathiques! Ce ne sont pas les gens les plus chaleureux en général, mais ils ont été très gentils. Pour ce qui est de l’Espagne, encore une fois, je m’attendais à l’inverse de ce que je vois. De manière générale, je suis plutôt déçue de ce que je vois à Barcelone. On a de la difficulté à avoir des sourires. La plupart des gens semble complètement amorphe. On me dit que c’est peut-être dû à un écœurement du tourisme. Qui sait? Je verrai peut-être la différence dans les autres villes de l’Espagne. De toute façon, il paraît que les régions de l’Espagne ont tous leur propre culture. J’ai hâte de voir!

 

Le contexte social et économique

Paris a été pour moi toute une surprise. C’est une ville trèèèèès multiculturelle. Je dirais que deux personnes sur trois ne sont pas « caucasiennes ». Ça amène une diversité intéressante! Par contre, j’ai été touchée par la pauvreté assez flagrante. J’y ai vu plusieurs familles entières qui dormaient dehors. C’est triste à voir. Notre hôte d’Airbnb nous disait qu’il y a plusieurs familles réfugiées de Syrie. Il y a peu de services pour les aider à leur arrivée ici. Les gens se retrouvent donc à la rue. Il y avait aussi beaucoup de gens qui quêtaient dans les métros. Certains semblaient vraiment en mauvaise santé. Il y a peu d’organisme pour leur venir en aide, car la volonté politique n’est pas présente. Pour ce qui est de l’économie, j’ai adoré les petites boutiques parisiennes! Beaucoup trop d’occasions de manger du pain et du fromage! Wow! Et ça coûte si peu cher! Du bon fromage à 2-3 euros!

Barcelone, c’est une ville qui ne dort jamais, on dirait. Elle est reconnue comme un endroit pour faire le party. Je suis un peu matante, donc on n’a pas testé. Il y avait du monde partout en tout temps. C’est assez surprenant! On se promenait sur une rue importante hier soir (un mardi) et c’était bondé! On avait de la difficulté à se promener. Je n’imagine pas en pleine période touristique! On a vu des gens quêter, mais la pauvreté était moins frappante. Peut-être plus caché? Pour ce qui est de l’économie, ce fut un choc pour moi de constater l’influence américaine. On a vu plus de Starbucks que n’importe où. Si tu veux du mcdo, du PFK, du Burger King ou du Subway, tu n’auras aucune difficulté à trouver cela. Magasiner au H&M ou d’autres magasins comme ça? Pas de problème. Bye bye petites boutiques de Paris! Bonjour, mondialisation! C’est dommage. Pour moi, ça enlève un gros charme à la ville.

 

La culture et mon appréciation

Paris pour moi, c’est un gros coup de coeur! Alors que ce n’était qu’une transition, j’ai beaucoup apprécié. On ressentait réellement la vie culturelle avec ses petits cafés et la très bonne nourriture. Le fait de pouvoir parler en français était très appréciable! L’architecture était magnifique et j’ai adoré les coins touristiques comme ceux qui l’étaient moins. Je me sentais un peu comme chez moi.

Barcelone, c’est une ville que j’apprends à aimer. La rencontre du début s’est mal passée. J’étais fatiguée. On n’arrivait pas vraiment à nous faire comprendre et les gens n’étaient pas vraiment sympathiques. Maintenant, j’apprécie un peu plus car j’ai lâcher-prise sur mon besoin de me faire comprendre absolument. Et l’architecture a pris le relais sur mon besoin d’aimer le peuple. Barcelone est juste trop magnifique. Elle regorge de coins exceptionnels. On tourne la rue et on tombe sur un monument sublime! Il y a des palmiers un peu partout dans la ville ce qui amène un côté exotique intéressant. De plus, j’ai croisé certains commerçants souriants. Ils ne sont donc pas tous pareils! Barcelone est une ville assez surprenante qui se laisse désirer. Par contre, on a de la difficulté à saisir la culture du peuple ici. Il y a trop d’influence américaine et autre.

 

Le quotidien

Voyager aussi longtemps va certainement amener de l’adaptation. Pour l’instant, on veut tout voir et tout essayer. Par contre, ça épuise et le budget ne suit pas! On va donc devoir être très raisonnables. De plus, je veux trouver davantage de temps pour continuer à m’investir auprès de ma gang de Leaders qui me suivent et offrir plus de services. On cherche donc à ralentir un peu. C’est l’enthousiasme du début! Dans quelques jours, on quittera pour se rendre chez des gens qui nous hébergeront et où l’on travaillera pour eux en échange. Ça risque d’être toute une expérience. Nous serons beaucoup plus reculés dans les terres. Ça va faire contraste avec l’effervescence de Paris et de Barcelone. Ce sera complètement autre chose. J’ai hâte d’essayer cela!

 

Ce voyage m’amène encore plus à réaliser l’importance de vivre à fond. Toutes les choses que je vois sont des souvenirs qui seront gravés dans ma tête et qui m’amènent à voir qu’il se passe autre chose ailleurs. Marcher en Espagne me fait prendre conscience que si je n’avais jamais pris la décision de venir ici, j’aurais très bien pu ne jamais y mettre les pieds. Il faut se mettre en action si on veut vivre des expériences. Elles ne nous tombent pas dessus comme ça. Il faut enclencher certaines choses. Je suis chanceuse de venir cela, mais je suis heureuse de dire que j’ai créé cette chance en faisant ce qu’il fallait pour que ce rêve se réalise! Merci de me suivre et d’embarquer dans ce trip avec nous!

 

Que penses-tu de mes impressions?

Difficile de me décrire en peu de mots… Un brin de folie, une parcelle de joie de vivre, une curiosité démesurée et une volonté d’aider pourraient me décrire rapidement. Bachelière en travail social, j’ai eu envie de sortir des sentiers battus et de créer mon propre chemin. C’est ainsi qu’est né Leader du bonheur, un blogue qui met de l’avant notre possibilité comme femme de nous réaliser et de créer notre petit bonheur. J’y travaille tous les jours et j’ai le goût qu’on vive tout ça ensemble via le blogue et la page Facebook. Sur ce site, tu retrouveras une grosse partie de moi : de la folie, une volonté de se donner la force de réussir, une curiosité de découvrir (découverte de soi, mais également découverte d’une multitude d’activités!!) et du partage en masse! Participe et amuse-toi!
Annick Beauchemin ♥

[fts_facebook id=1691840087735888 posts=3 posts_displayed=page_only height=250px type=page]