J’aime le changement. Un peu trop. Quand il se passe toujours la même chose dans ma vie, je m’ennuie à mourir. C’est pour ça que j’ai toujours mille et un projets et que je m’organise des petits trips ici et là au Québec. J’ai besoin que ça bouge. Je ne suis donc pas vraiment le genre de fille qui a peur du changement. Par contre, je comprends que certaines peuvent avoir des craintes de se lancer : changer d’emploi, retourner sur les bancs d’école, laisser son chum, tout laisser tomber pour partir voyager, avoir un enfant (ou décider de ne pas en avoir), etc. Il y a des changements plus gros et plus durs à décider. J’ai le goût de passer à travers les raisons que j’ai pu voir qui explique pourquoi on ne passe pas à l’action.

 

1. La crainte de l’instabilité

Autant tu es malheureuse dans ta situation, autant celle-ci t’apporte une sécurité. La raison fondamentale pourquoi les gens ne mettent pas en branle des changements est qu’ils ne connaissent pas les résultats possibles du changement. Tu es malheureuse au travail. Tu voudrais changer, mais tu ne sais pas ce que ça va donner. Tu te dis que tu ne seras peut-être pas plus heureuse. Donc, le risque d’être malheureuse est présent. Souvent, on tombe dans la sécurité. On est malheureux, mais au moins on connait nos repères. On sait à quoi s’attendre le matin quand on se lève. Il y a une certaine forme de stabilité et de sécurité. On part du principe que le changement peut être négatif, mais on oublie à quelque point il peut être positif. Oui, le changement amène une certaine instabilité temporaire, mais elle en vaut souvent la peine. Ce que tu dois te dire est qu’au stade où tu es, tu es déjà malheureuse. Est-ce que ça pourrait être réellement pire? Des fois, il faut prendre le guess de se lancer.

 

2. Le doute de soi

Une autre raison pourquoi on ne se lance pas dans nos projets ou qu’on ne prend pas cette décision qui va changer le cours de notre vie est qu’on doute beaucoup de soi. Partir à son compte? Je ne serai pas assez bonne pour que les gens fassent appel à moi. Je n’ai pas assez d’expérience. Laisser son chum? Je ne serai pas capable de me débrouiller seule en appartement. Je ne mérite peut-être pas mieux que lui. Changer d’emploi? Devoir réapprendre pleins de choses du début, je risque de ne pas être assez vite. On s’empêche souvent de réaliser nos rêves par peur de ne pas être à la hauteur. C’est souvent camouflé sous d’autres raisons : je suis trop vieille pour retourner à l’école, j’ai trop de responsabilités, je n’ai pas les moyens, etc. Il n’est jamais trop tard pour décider de se choisir.

 

3. L’attente du moment parfait

Il n’y a jamais de bons moments pour faire un changement important dans notre vie. Tu ne te lèveras pas un matin en te disant «bon, c’est le bon moment pour m’inscrire à l’école, tout est mis en place pour ça». Si ça t’arrive, alors bravo. Tu as un timing de fou. Mais la plupart des gens normaux ne vivent pas ça. On se fait toujours des plans parfaits dans notre tête du moment où on va avoir des enfants ou qu’on va dire bye-bye boss, mais ce n’est pas aussi simple. À trop vouloir attendre le moment parfait, tu risques de ne jamais passer à l’action. Plus tu attends le bon moment, plus tu es malheureuse. Oui, faire un changement prend une dose de préparation, mais si celle-ci s’étire sans cesse, pose-toi des questions. Le fait d’étirer la planification cache peut-être autre chose. Est-ce une raison pour ne pas se lancer? Ahh et n’essaie pas d’être parfaite. Attendre LE moment, c’est souvent une façon de s’assurer de tout contrôler pour être la meilleure quand on va se lancer. Il est normal de faire des erreurs et de se réajuster quand on fait un gros changement. Laisse-toi un temps d’adaptation et arrête de chercher à être parfaite. Lance-toi, c’est comme ça qu’on apprend!

 

4. La peur d’échouer

On s’empêche souvent d’agir, car on a peur de vivre un échec. Et si le move que je fais m’amenait à échouer? Si je décide d’être travailleuse autonome et que ça ne marche pas. Si je retourne à l’école et que je fais le mauvais choix de formation. On voit souvent le changement comme une finalité. C’est normal. On veut changer notre situation pour le mieux donc on concrétise cette décision-là en s’imaginant à la fin. On se voit après notre formation, heureux au travail. On oublie souvent le chemin qui va nous mener à la finalité. On va apprendre énormément dans le processus et on va évoluer comme personne. Donc, est-ce vraiment un échec si on a choisi la mauvaise formation? On va avoir tellement appris et cela va nous avoir amenés ailleurs en plus de nous avoir fait rencontrer de nouvelles personnes. Rien n’arrive pour rien. La peur de l’échec est donc beaucoup plus petite qu’elle l’est en réalité.

 

5. La peur du jugement des autres

On s’empêche souvent de faire quelque chose par peur d’être jugée par notre entourage. Décider de tout lâcher pour partir voyager? Ouff! C’est certain qu’il y en a qui vont venir te dire que tu es irresponsable, que ça n’a pas d’allure, que tu vas perdre ton ancienneté au travail ou whatever quoi. Il va toujours y avoir des gens (souvent jaloux) pour venir juger tes choix, peu importe les choix que tu prends. Tu décides d’avoir un seul enfant? On va te dire que tu vas avoir un enfant gâté pourri. Tu décides de ne pas en avoir? Tu es égocentrique. Tu en as quatre? Tu es folle. Tu en as deux, un après l’autre, as-tu pensé à ta carrière? Bref, tout le monde a toujours quelque chose à dire sur tout. La meilleure façon est de s’entourer de gens qui croient en toi et de te faire confiance. Je sais que ce n’est pas facile, mais les gens vont se rendre compte qu’ils ont tort quand ils vont voir à quel point tu es heureuse. Ne laisse pas les autres décider de la vie que tu vas avoir. Ce n’est pas eux qui se lèvent le matin pour aller travailler à ta place ou pour s’occuper de tes enfants. Sois simplement qui tu veux être!

 

Décider de faire un changement dans sa vie peut faire peur. C’est normal. Il ne faut juste pas s’arrêter à ça. Si on a un besoin de changement, c’est qu’il y a quelque chose dans notre vie qui ne nous satisfait pas. Il faut être à l’écoute de ça. Il faut être patient quand on décide de passer à l’action.Cela amène des efforts et de la patience. Il faut se laisser le temps de s’adapter à notre nouvelle réalité. Souviens-toi que tu le fais pour être plus heureuse. Pis, me semble, que ça vaut la peine ça!

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Difficile de me décrire en peu de mots… Un brin de folie, une parcelle de joie de vivre, une curiosité démesurée et une volonté d’aider pourraient me décrire rapidement. Bachelière en travail social, j’ai eu envie de sortir des sentiers battus et de créer mon propre chemin. C’est ainsi qu’est né Leader du bonheur, un blogue qui met de l’avant notre possibilité comme femme de nous réaliser et de créer notre petit bonheur. J’y travaille tous les jours et j’ai le goût qu’on vive tout ça ensemble via le blogue et la page Facebook. Sur ce site, tu retrouveras une grosse partie de moi : de la folie, une volonté de se donner la force de réussir, une curiosité de découvrir (découverte de soi, mais également découverte d’une multitude d’activités!!) et du partage en masse! Participe et amuse-toi!
Annick Beauchemin ♥

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